Drainage pluvial : Douala bientôt parée contre les inondations

Le projet de drainage pluvial de la métropole économique a connu un coup d’accélérateur ces derniers mois. Le constat a été fait par une équipe du Secrétariat technique d'appui dédié à l'exécution du Contrat de désendettement et de développement (Stade-C2D), descendue sur le terrain du 30 novembre au 08 décembre 2018. Il s’agissait ainsi de toucher du doigt le niveau d’exécution globale de ce chantier, dont l’objectif est de lutter contre les inondations provoquées par les pluies à travers l’aménagement des drains et le renforcement des capacités des acteurs dans l’assainissement pluvial.

La mission, conduite par le responsable du suivi des programmes au Stade-C2D, Josué OyaneNsola, a ainsi visité les différents chantiers de drains et échangé avec les ingénieurs de la Communauté urbaine de Douala (CUD), maître d’ouvrage ainsi que les techniciens des entreprises adjudicataires. L’équipe a ainsi pu constater que les travaux d’aménagement des drains, qui avaient auparavant connu une évolution très lente, du fait de nombreux écueils, se déroulaient désormais à un rythme satisfaisant, leur avancement étant passé ainsi de 28% en décembre 2017 à 70% à fin novembre 2018 pour un taux de consommation des délais de 88%.

Cette progression traduit une effectivité de 27 kilomètres de canaux réalisés. A la réalisation de ces conduits d’évacuation, s’ajoute l’indemnisation de 1057 personnes pour un montant de 2,88milliards de FCFA, la formation de huit cadres de la CUD et de deux enseignants de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l'université de Douala, dans la gestion des eaux pluviales et la production des catalogues de sensibilisation des populations à l’usage des canaux construits.

La mise en œuvre de ce projet concerne prioritairement l’exécution des travaux d’aménagement de près de 49 kilomètres de drains, dont l’exécution se fait en deux lots, ainsi que le programme d’aménagement des quartiers mal structurés jouxtant les drains construits. Le projet est cofinancé à hauteur de 11,8 milliards de FCFA, dans le cadre du C2D de 2ème génération. Il bénéficie également d’un prêt de l’Agence française de développement (AFD) et d’une contribution supplémentaire de l’État du Cameroun d’environ 24 milliards de FCFA, couvrant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les frais de libération de l’emprise des travaux, qui sont prévus pour s’achever au cours du 1er semestre 2019.

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