JIF2021, le C2D expose les accomplissements du chèque santé

Le mécanisme de prépaiement, assurantiel, de soins obstétricaux et néonataux, de subventions AFD/KfW dans les régions septentrionales, s’est présenté aux hommes des médias le 4 mars dernier.

6000 francs, c’est la somme à débourser pour entrer en possession du précieux sésame qui donne aux femmes enceintes et à leurs nouveau-nés le droit de bénéficier d’un certain nombre prestations en zone septentrionale. Les régions du Nord, de l’Adamaoua et de l’Extrême-nord ont dès le début du programme ont été choisies du fait des taux de mortalité maternelle et néonatale plus élevés dans le pays.

 En rappel, pour réussir le challenge de quitter les statistiques, de 782 décès pour 100 000 naissances, très au-dessus de la moyenne africaine (entre 450-480 pour 100 000), le gouvernement a mis en place un certain nombre d’actions qui se heurtaient au mur des réalités du septentrion. En effet, ces trois régions ont continué de supporter le fardeau de la mortalité maternelle, néonatale et infantile du fait de la dégradation des indicateurs socioéconomique. Le projet chèque-santé est venu pour réduire les barrières financières d'accès aux soins obstétricaux et néonataux d’une part et à améliorer la qualité des soins à travers un système d’achat de prestations à un juste prix, d’autre part.

D’une valeur totale de 60 000, le chèque couvre le suivi de la grossesse, l’accouchement y compris ses complications et le suivi du couple mère-enfant durant les 42 jours après l’accouchement. Depuis la mise en œuvre du projet chèque santé en juin 2015, le projet à mis la main à la pâte de la réduction de la mortalité maternelle et infantile. « À ce jour, les chiffres connus sont de 467 décès pour 100 000 naissances, fruit de multiples actions conjointes dont le Chèque-santé » confiera le Dr OKALLA, Coordonnateur du Programme C2D-Santé et principal panéliste de cette 6ème édition des « petits déjeuners du C2D ».

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