Les programmes sous financement C2D se sont retrouvés à Ebolowa les 8 et 9 juillet pour une formation sur les nouvelles dispositions en vigueur.

 Organisé par le Secrétariat Technique d’Appui Dédié à l’Exécution du C2D (STADE-C2D), le séminaire était à l’intention des Coordonnateurs et Responsables financiers des Programmes et Projets C2D. il a eu pour objectif de permettre aux programmes de s’approprier les nouvelles dispositions en vigueur immédiatement applicables et de s’imprégner des dispositions applicables dès janvier 2022 en matière de comptabilité publique.

 Avec la Réforme des Finances Publiques en zone CEMAC intervenue en 2018, de nouvelles exigences et missions des acteurs ont été définies, et leur application est urgente à court et moyen terme au regard des enjeux de la reddition des comptes qui en est attendue. La société civile  également présente pendant ces deux jours, a elle aussi reçu une bonne appréhension de la nouvelle réglementation dans le domaine de la comptabilité publique.

 

Aboudi Charline Yolande jeune entrepreneure agropastoral formée comme exploitante agricole au Centre de Formation d’Evodoula par le C2D AFOP est fière de ses réalisations et voit l’avenir avec plus de sérénité.

L’aventure commence pour Charline lorsqu’elle se résout à laisser son job d’enseignante vacataire dans un établissement de la place pour intégrer la 3ème promotion du centre de formation C2D-AFOP d’Evodoula. Nous sommes en 2012.  Après deux années de formation, elle figure parmi les meilleurs de sa promotion et son projet entrepreneurial est retenu. Elle reçoit alors du Programme AFOP un chèque d’une valeur de 1,5 million et peut aisément lancer son projet d’élevage de poulet de chair.

Les débuts sont difficiles : grippe aviaire, pénuries d’aliments et autres difficultés. Malgré tout, Charline tient bon.  La mère de 3 enfants est déterminée et décidée à trouver solutions à ses problèmes. Elle commence par la création d’un champ, afin de produire elle-même les aliments de ses poulets. Après des années de dur labeur, le travail acharné de Charline a fini par payer. Aujourd’hui, son exploitation compte de nombreuses composantes telles que la production de maïs, de tubercules (manioc, macabo) et de cacao. A cela il faut ajouter une bananeraie et un verger (citronnier). Côté élevage, en dehors des poulets de chair, l’on compte également des porcs et chèvres.

À la question savoir comment cela a-t-il pu se réaliser en quelques années, la bénéficiaire du Programme AFOP répond sans hésiter que c’est grâce à ce programme du C2D, mis en place par la France et le Cameroun, qu’elle doit son ascension et son épanouissement.  Pour elle, les prochaines années seront déterminantes. « Dans 5 ans, je me vois exploitante hors- échelle » confie la jeune dame qui prévoit déjà d’intégrer dans les prochains mois, la pisciculture dans ses composantes.

 

 

 

 

L’organe qui participe à l’information des citoyens et contribue au respect des engagements de transparence et de redevabilité du C2D a signé une convention de 480 000 000FCFA le 14 avril 2021.

 Représentant de la société civile, l’instrument Suivi Indépendant du C2D est établi depuis 2007 par la Plateforme d'Information et d'Action sur la Dette (PFIAD) afin de s’assurer de l’effectivité de la mise en œuvre des programmes et de la réalisation des projets financés sur fonds C2D.  Il le jauge l’utilisation des fonds C2D sur la base des principes de la bonne gouvernance et évalue l’impact des projets de développement sur les conditions de vie des populations bénéficiaires.

 Au fil des années, il s’est avéré indispensable à l’évaluation de l’aide au développement C2D.  L’organe a de fait à nouveau signé une convention de partenariat technique et financier avec le Comité Technique Bilatéral du C2D en avril dernier. La nouvelle convention, mettra à la disposition du Suivi Indépendant les moyens en termes d’accès à l’information et de financement budgétaire pour la période 2021-2024, afin que le programme puisse se concentrer sur tous les secteurs du C2D.

 Le Suivi aura la charge de développer la fonction d’alerte ; l’inclusion des populations bénéficiaires au Suivi des projets financés ; le renforcement des capacités d’intervention des acteurs de la société civile dans les activités du Suivi; l’amélioration de la compréhension du Suivi Indépendant (contrôle citoyen, collecte des données) par les acteurs tant au niveau national que régional ; la consolidation de la visibilité à la fois institutionnelle et sociale du Suivi Indépendant du C2D auprès de l’opinion nationale et internationale.

 

 L’enveloppe de 480 000 000 millions de FCFA étendra donc l’action de la composante sur tous les programmes C2D dans les 10 régions et permettra de fournir de manière régulière des rapports et indicateurs sur les programmes dans la rigueur et professionnalisme des analyses  qui lui sont propres.

 

 

 

Présenté le 1er avril au Comité de Pilotage du Programme, le dispositif de conseil agricole s’améliore pour faire de l’agriculture de seconde génération, un enjeu stratégique de la trajectoire émergente du Cameroun

 Offrir un service de conseil technico-économique adapté aux besoins des exploitations familiales et des organisations de producteurs tel est l’objectif soutenu par le projet de conseil agricole du programme C2D-ACEFA. Avec d’autres programmes comme le PCP-AFOP, le Programme ACEFA constituent pour la coopération France-Cameroun via le mécanisme C2D, des programmes de développement agricole, par la formation professionnelle, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et le financement de projets productifs.

 Débutée sur 10 départements à la création du programme, la composante Conseil du programme après une extension géographique, vise désormais l’amélioration durable de la productivité et le revenu d’un million d’exploitations agricoles à l’horizon 2035.  La phase de pérennisation du programme ACEFA, nécessite une intervention plus évoluée des conseillers pour mieux identifier les besoins des agriculteurs et augmenter leur productivité et leur revenu. Le service de conseil pourra désormais être délivré pour trois niveaux de sollicitations déterminés en fonction de leur capacité technique, économique et organisationnelle.

 Il va s’agir entre autres d’apporter aux cibles, un accompagnement de type « aide à la décision » leur permettant, respectivement, de mieux maîtriser la conduite de leurs exploitations et de rendre des services à leurs membres (approvisionnement, transformation, commercialisation, etc.) ; un soutien financier sous forme de subventions aux projets d’investissements portés par ces dernières et  préparer  l’institutionnalisation du dispositif, de l’élargissement de sa cogestion et de son cofinancement.

Présidé par le Ministre des Finances, M. Louis-Paul Motaze, cette session était consacrée à la synthèse des activités 2020 ainsi qu’à la présentation des perspectives 2021.

 Lors de ce COPIL, l’état de l’inclusion financière a été présenté sur le plan de l’offre et de la demande ainsi que les domaines d’actions prioritaires de la finance inclusive au Cameroun devant s’arrimer à la Stratégie Nationale de Développement 2030 (SND30), nouvelle boussole du développement du Cameroun.

 Dans le cadre de la composante TRANSFAGRI, qui s’exécute dans 6 régions (Centre, Littoral, Adamaoua, Ouest, Nord, et le Nord-ouest) du Cameroun, le bilan 2020 comporte entre autres, l’actualisation de la stratégie de la finance inclusive, la constitution d’un pool d’experts locaux et la capitalisation des acquis du Programme PMEAA (définir le sigle). Ces réalisations en elles-mêmes posent les jalons du développement d’un écosystème de services pour le développement de la PME agricole et agroalimentaire.

Afin de poursuivre dans la même lancée, un Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTAB) de 486 257 495 FCFA a été voté pour 2021.  Les  activités futures porteront essentiellement sur l’appui aux intermédiaires financiers pour le développement des produits et services financiers adaptés aux besoins des micros-entreprises ; l’amélioration de la performance sociale et la gouvernance au sein des EMF, la promotion de l’éducation financière des micros-entreprises des zones rurales ; le renforcement de la centralisation et de la sécurisation de l’information du secteur de la microfinance et l’appui à la coordination, mise en œuvre et suivi-évaluation du projet.

 

 

 

 

 

 

 

 

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