Un séminaire « de renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre du C2D sur les bonnes pratiques de gestion des finances publiques » à été organisé vendredi dernier 18 octobre 2019 à Mbankomo, une banlieue de Yaoundé.
Après les ateliers sur les procédures C2D et la passation des marchés respectivement avril et juillet dernier, les sectoriels des domaines d’interventions du C2D se sont retrouvés une fois de plus autour de la table avec le personnel du STADE-C2D et des experts venus du Ministère des Finances et du Contrôle supérieur de l’État pour se capaciter sur la gestion des Finances Publiques. 
Le séminaire s’est inscrit dans la continuité d’harmonisation des connaissances sur les procédures et bonnes pratiques de gestion est en cours, afin de mettre tous les maillons de la chaine de mise œuvre de C2D-Cameroun au même niveau d’appropriation. Le but étant de s’inscrire significativement dans la « gouvernance qualitative à laquelle le Chef de l’État S.E. Paul BIYA appelle de tous ses vœux ses compatriotes, pour une République exemplaire » comme l'a rappelé la représentante de la Coordonnatrice du Secrétariat Technique d'Appui Dédié à l'Execution du C2D (STADE-C2D). 
Il faut le rappeler, le 3ème et dernier C2D met un accent particulier sur la réalisation systématique et la centralisation des audits annuels des programmes C2D au niveau du STADE-C2D. 
 

Le 22 août dernier, les populations de la ville d’Ebolowa venues au Collège Régional d'Agriculture (CRA) se sont émerveillées sur les réalisations du C2D et de ses Programmes dans la région du Sud.

Tout a commencé très tôt ce matin là. Les bruits de clous et chaises en mouvement ont grandement contrasté avec le calme habituel des premières heures de la matinée qui règne souvent au CRA d’Ebolowa en cette période d’août. La tenue de la Journée Portes Ouvertes sur le C2D dans la région du Sud valait bien quelque désagrément. Pour les programmes bénéficiant des financements du C2D à l'honneur lors de l'évènement, il s'agissait de tout mettre en œuvre pour que les premiers visiteurs sur le lieu choisi pour l’occasion soit attrayant et accueillant.

Tout au long de la journée, les visiteurs venus nombreux, et au premier rang desquels le Chef de la Division des Affaires Economiques à la Région du Sud, représentant le Gouverneur, ont pu toucher du doigt la réalité du C2D qui, bien que d’encrage national, s’investit dans le développement local avec des réalisations sur l’étendue des départements du Cameroun, notamment dans la région du Sud. Cette occasion a été saisie pour mettre en lumière les différents bénéficiaires et célébrer les success-stories dans la région.

Les locaux du Secrétariat Technique d’Appui Dédié au C2D à Yaoundé ont accueilli ce jeudi 19 septembre 2019 une vingtaine de journalistes venus participer à la première édition des « petits déjeuners du C2D », un évènement d’information, de formation et de communication consacré à la presse.

Pour cette première édition dont le thème était «3ème C2D, enjeux et spécificités » le Directeur Adjoint de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Nicolas Willemin et la Coordonnatrice du STADE C2D, M. Berthe Jeanine TSAFACK ont entretenu la presse locale et internationale sur le rôle de l’AFD et sur les spécificités du 3ème C2D, à travers deux présentations PowerPoint et des échanges à bâtons rompus.

 

Au final, les journalistes ont pu relever quelques spécificités du 3ème et dernier C2D. D’abord c’est le Contrat le plus long (entamé en 2016, il se termine en 2024) et le plus élevé (611 396 817, 89 €uros, 401 milliards de F CFA). D’autre part, il est assis sur certains principes, notamment les principes de maturité et de pérennisation ainsi que d’attention préférentielle portée aux populations, et notamment aux jeunes, aux régions vulnérables du Cameroun, afin de maximiser l’impact des Programmes dans ces régions.

Il faut le rappeler, « les Petits déjeuners du C2D » s’inscrivent dans la volonté des instances de pilotage du C2D de construire une nouvelle relation avec la presse. L’engagement avait été pris le 1er février 2019 par M. Richard EVINA OBAM, Président du Comité Technique Bilatéral (CTB) du C2D lors d’une rencontre avec les médias à Yaoundé. Pour le Président, « l'organisation des "Petits Déjeuners du C2D" couplée à d’autres actions (Journées Portes ouvertes, publication Lettre d’information, mise en ligne d’une page Facebook et d’un site Internet, création d’un compte Twitter, organisation de voyages de presse) témoigne résolument de la décision des instances de pilotage du C2D à renforcer la communication sur le Programme et en particulier à destination des médias et journalistes. »

 

De manière spécifique l’objectif des « Petits déjeuners du C2D » est d'informer et de former les journalistes, principaux relais d’information, à une meilleure compréhension des réalités, défis et enjeux de ce Programme innovant de coopération entre la France et le Cameroun. Les deux pays ayant signé un 3ème et dernier C2D (le 30 juin 2016), il est important voire crucial que les médias puissent être régulièrement tenus au courant de l’évolution du Programme afin de contribuer à une meilleure information et appropriation par les populations bénéficiaires ».

 

Pour mémoire, le C2D actif au Cameroun depuis 2006 investit aux côtés du Gouvernement camerounais dans l’optique de réduire la pauvreté, d’assurer une meilleure éducation et santé des camerounais, d’améliorer les infrastructures et de contribuer à son développement. Le troisième et dernier contrat tout en continuant dans cette lancée, actionne déjà les mécanismes de pérennisation de ses réalisations nombreuses sur l’étendue du territoire.

 

Une convention a été signée à cet effet le 26 juillet dernier au Ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, entre l’État du Cameroun et la France et en présence de nombreux membres du Gouvernement camerounais.

Le projet d’appui au développement du musée national s’inscrit dans le cadre du troisième Contrat de Désendettement et de Développement (C2D).Sa mise en œuvre qui incombe au ministère de la Culture, conduite par M. Pierre Ismael Bidoung Kpwatt présent à la cérémonie, va permettre à la promotion, la valorisation et la conservation du patrimoine culturel camerounais. En droite ligne avec la relation d’amitié et de coopération fructueuse entre les deux pays, le projet bénéficiera également du partenariat noué avec le ministère français de la Culture. Ce dernier mobilisera dans ce cadre, les meilleurs experts issus des institutions muséales et patrimoniales, telles que le Musée du Quai Branly, l’Institut National du Patrimoine la Réunion des Musées Nationaux ; ce qui une fois de plus « marque la réalité, le lien qui aujourd’hui n’existe pas entre d’autres nations que la France et le Cameroun » a tenu à souligner Son Excellence Gilles Thilbaut, Ambassadeur de France au Cameroun, cosignataire de la Convention côté français avec le Directeur de l’AFD, Benoit Lebeurre. Pour le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, M. Alamine Ousmane MEY, signataire côté camerounais, « le secteur de l’art et de la culture présente un potentiel immense et regorge des possibilités de développement importantes. Au-delà, il s’agit de la réhabilitation et de la protection de notre musée national, bâtiment qui a une dimension symbolique pour avoir été le palais présidentiel du Cameroun. »

Financé à hauteur de Six cent cinquante-six millions de F CFA soit 1 million d’euros, ce projet est le deuxième financé par le C2D dans le domaine de la culture. Il permettra au Musée national camerounais, qui abrite une riche collection, de garantir l’intégrité et la valorisation de ces collections, et de se hisser au niveau des standards muséographiques.

Comme pour marquer cet évènement et dire au revoir à Son Excellence Gilles Thibault, Ambassadeur de France au Cameroun arrivé en fin de séjour au Cameroun, de nombreux membres du Gouvernement camerounais, notamment le Ministre des Finances, M. Louis Paul Motaze, la Ministre de l’habitat et du Développement Urbain, Mme Célestine Ketcha Courtes, le Ministre de l’eau et de l’énergie, M. Gaston Eloundou Essomba, ont pris part à la cérémonie.

Au bout de la seconde convention d’affectation du projet financé par le C2D, les résultats répertoriés jusque lors font état d’une mise en œuvre probante.

Créé en juin 2007, le C2D-PSFE a déjà bénéficié de deux conventions d’affectations. Après une évaluation jugée positive des retombées de la première convention, une seconde convention a été signée en juin 2012. Intitulé « aménagement et suivi des forêts du Cameroun », elle a pour directive le renforcement des actions du PSFE en faveur de la gestion durable des forêts de production, de la filière de transformation des bois ; de la mise en œuvre d’une stratégie REDD+ pour une contribution accrue du secteur au développement et à la lutte contre la pauvreté. Après sept années de mise en œuvre du PSFE2, la synthèse des réalisations dans ses différentes composantes est plus que satisfaisante.

La première des composantes : aménagement des forêts de production Domaine Forestier Permanent (DFP) a permis une définition des aménagements forestiers de deuxième génération. Les inventaires forestiers ont pu être améliorés à travers de la dotation aux services centraux et déconcentrés du Ministère des Fôrets et de la Faune (MINFOF) d’équipements forestiers et informatique ; du matériel roulant et la publication des directives d’inventaires d’exploitation avec géo référencèrent des tiges. La capacitation des acteurs intervenant dans les différentes phases de l’aménagement des forêts de production du DFP a pu être renforcée à travers la subvention à 04 institutions de formation forestière, 16 communes forestières, 11 ONG et Associations, 06 bureaux d’études, 06 sociétés forestières…

La seconde : création d’une Unité Opérationnelle de Gestion des Statistiques Forestières et Fauniques (UOGSFF) a permis d’améliorer la connaissance de la filière bois et autres produits. La capacitation des acteurs de la transformation des produits forestiers a connu un renforcement à travers la formation de plus de 500 artisans du bois. Les surfaces reboisées connaissent à présent une augmentation à travers la subvention de 268 ha de reboisement par 6 communes des zones de savanes sèches et humides ou encore la disponibilité d’une base de données de référence pour l’UOGSFF.

La troisième composante, suivi permanent par imagerie satellitaire du couvert en lien avec le mécanisme REDD+ a permis la création de l’Unité Opérationnelle de Suivi du Couvert Forestier, la mise sur pied de l’Unité Opérationnelle de Renforcement des Capacités en Aménagement Forestier ; la création des laboratoires de Géomatique à l’Université de Yaoundé 1, de Dschang et le CRESA entre autres.

En définitive ce projet a permis de participer au bien-être des populations à diverses strates à l’exemple des Administrations en charge des Forêts de la Faune et de l’Environnement, des institutions de Formations Forestières  ainsi que des écoles de formations en métiers du bois, bureaux d’études, opérateurs économiques du sous-secteur, Collectivités Territoriales Décentralisée…

 

 

                                                                                

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