La revue à mi-parcours de la phase 3 du Programme National de Développement Participatif (PNDP) a fait voir un bilan global brillant .

Voir un programme de développement arriver en dernière phase démontre le satisfecit général des parties prenantes (Gouvernement, partenaires techniques et Financiers, et bien sur les bénéficiaires). Depuis 2004 le PNDP qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des populations à la base, accompagne les 360 communes que compte le Cameroun. Grâce à son outil de pilotage et de planification à l’échelle communale qu’on ne présente plus, le Plan Communal de Développement (PCD) plus de 6000 microprojets ont été financés dans les domaines aussi variés que l’éducation, l’hydraulique, la santé, les équipements marchands, l’agriculture, l’élevage, la gestion des ressources naturelles, etc.

 

Des projets cofinancés sur l’étendue du territoire font état de résultats (non actualisés) qui  révèlent que 314700 personnes ont accès à l’eau grâce à la création ou à la réhabilitation de plus de 467 points d’eau; 250000 personnes ont accès à l’électricité grâce à l’électrification de plus de 50 localités . 166 000 élèves étudient dans de meilleures conditions grâce à la construction de plus de 274 salles de classe ; 95 000 personnes ont accès aux structures sanitaires grâce à la construction et à l’équipement de 32 centres de santé intégrés ; 125 000 personnes ont été désenclavées et réparties dans 100 villages grâce à l’aménagement de 160 km de pistes rurales et de 80 ouvrages de franchissement (ponts, ponceaux, dalots).

D’autres opérations spécifiques comme le Projet de Gestion des Plantes Médicinales ont permis de former plus de 900 personnes aux techniques d’inventaire et de gestion durable des plantes médicinales. Le Projet de Gestion Durable des Terres et des systèmes Agro-Sylvo-Pastoraux (PGDT) a réalisé près de 293 microprojets en vue d’inverser la tendance de dégradation des terres dans 20 communes des régions du Nord, de l’Adamaoua, du Centre et de l’Ouest.  Le projet Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) quand à lui se met en œuvre à l’Extrême-Nord et permet de sédentariser des milliers de jeunes en leur donnant les moyens d’épanouissement et d’insertion socio-économiques ; etc.

Au regard de ce déploiement non exhaustif des acquis du PNDP grâce aux appuis de l’État et des bailleurs de fonds comme le C2D, force est de reconnaître que « le PNDP est un véritable laboratoire, qui génère des principes qui s'enracinent progressivement dans les politiques publiques, locales et nationales » comme le dit fièrement Marie Madeleine NGA, Coordonnateur National du Programme.

 

 

 

La cérémonie de signature entre le Cameroun et la France de la convention d’affectation du 3ème C2D au financement de la phase II du projet d’appui à la Gouvernance financière (PAGFI II) s’est tenue le 29 mai 2019.

2.6 milliards de Francs CFA est le montant octroyé par le C2D au Cameroun dans le but d’améliorer sa gouvernance financière. Visant à soutenir la mise en œuvre des politiques liées à la gouvernance des finances publiques, ces ressources marquent une fois de plus la collaboration constante entre le gouvernement Français et l’Etat du Cameroun. « Je me réjouis qu’aux côtés des réalisations d’envergure dans des secteurs aussi variés que l’éducation, le développement rural, les infrastructures ou encore la santé , le C2D puisse également donner corps à la réforme des Finances Publiques... » a tenu à souligner son Excellence Gilles THIBAUT, Ambassadeur de France au Cameroun.

Il faut le dire, le Cameroun est engagé depuis plus de 10 (dix) ans dans une ambitieuse réforme de la gestion des finances publiques dont des avancées notables sont à souligner au rang desquels le passage au Budget-Programme. L’arrivée de cette seconde phase du programme participe également à l’opérationnalisation des directives de la sous-région Afrique Centrale. De manière globale, il sera question d’arrimer efficacement la régulation budgétaire à une gestion optimale dans le cadre du Compte Unique du Trésor ; de rendre disponible une information comptable et budgétaire sincère reflétant une image fidèle de la situation financière ; d’apporter une réponse aux nombreux enjeux et défis qui relèvent de la gestion des finances publiques aussi bien dans le changement de culture que le renforcement des capacités.

Au vu du contexte économique et financier actuel, la convention signée n’augure que de bons présages. Raison pour laquelle Alamine Ousmane MEY, Ministre de L’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, dans son allocution a précisé que : « la signature de cette convention intervient dans un contexte marqué non seulement par la mise en place d’un train de mesures économiques et financières qui pourraient favoriser l’approbation de la quatrième revue de leur programme sur trois ans appuyés par l’accord au titre de facilité élargie de crédit (FEC)  qui a été approuvé en Juin 2017, mais aussi, par l’embellie observée au niveau du comportement de certains indicateurs macroéconomiques»

Une cérémonie de réception officielle a été organisée à cet effet le 23 mai 2019.

 Les élèves de l’école publique administrative de Laïnde, à Garoua, à l’instar de ceux d’autres localités dans l’Extrême-Nord, le Nord, l’Est, les villes de Douala, Yaoundé n’auront plus à se bousculer pour avoir une place assise en classe. Ils bénéficient désormais de nouvelles salles de classe offertes par le C2D à travers son programme C2D-Education.

 C’était à l’occasion de la première journée portes ouvertes organisée mercredi 10 avril 2019 au lieu-dit salle des fêtes Akwa.

 Pour la première fois en treize années de mise en œuvre au Cameroun, le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) a ouvert ses portes au public de la ville de Douala. L’ambition du C2D était de faire connaître les réalisations locales du C2D dans la région du Littoral. Ce qui a été fait à travers des présentations en salles (PowerPoint et vidéos) ainsi que des expositions dans des stands.

Cette technologie innovante vient d’être utilisée pour la première fois dans les chantiers du C2D, notamment à Bafoussam. 

Les usagers qui empruntent l’axe situé entre le premier et le deuxième carrefour de l’évêché à Bafoussam, dans le département de la Mifi, région de l’Ouest, découvrent une couche de béton inhabituelle posée sur la chaussée : le béton compacté à rouleau (BCR). Ce matériau fait de ciment en grande partie a été posé sur la chaussée récemment avec un train de compactage et des camions bennes.

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