Qu’il s’agisse des 12km de linéaire en plus dans la ville de Bafoussam ou des 4km à Garoua, les travaux d’amélioration de la mobilité urbaine et du visage de nos villes vont bon train.

Le programme Capitales Régionales qui compte parmi les programmes C2D les plus attendus par les bénéficiaires dans nos chefs-lieux de régions, du fait de son impact sur la mobilité et sur les revenus des Communautés Urbaines concernées, a enregistré ces derniers temps des progrès sur les plans technique et structurel. Sur le plan technique, le revêtement de chaussée en béton compacté au rouleau, qui est une réponse aux problèmes d’enclavement de plusieurs quartiers en milieu urbain enregistre un linéaire global de 17 kilomètres de plus dans les villes d’exécution, notamment 12 km à Bafoussam, 4km à Garoua et 01km à Bertoua. Grâce à ces travaux, la physionomie des villes sus-citées change progressivement et le déplacement des usagers de la voie publique se facilite un peu plus.

Par ailleurs les 254 équipements (latrines scolaires, kiosques à eaux, toilettes publiques, candélabres solaires) de services urbains construits en marge sont très exploités par les populations de ces mêmes villes. Ces équipements ont globalement comblé de nombreux besoins de ces populations, notamment l’accès à l’eau potable et à l’éclairage des lieux publics qui contribue à la lutte contre le grand banditisme. Les écoles publiques des villes concernées quant à elles, bénéficient désormais de latrines modernes.

D’autres performances sur la maturation des activités du programme dans les villes de Bamenda et Maroua sont également à noter. Les études techniques en vue du lancement des grands travaux depuis la fin d’année 2019 sont en cours de finalisation. De plus, les travaux de petits équipements comme les boutiques, latrines, points d’eau ont démarré. En ce qui concerne le circuit financier, la clarification du circuit fiduciaire de la phase 2 du programme devra accélérer l’exécution budgétaire et financière.

Vivement la fin de ces travaux d’aménagement de voirie dans les chefs-lieux de régions pour un développement intégré plus équilibré.

La commune d’Olamze et 19 autres municipalités au Cameroun ont été dotées officiellement des radios communautaires grâce au Programme National de Développement participatif (PNDP) sur financement C2D.

La période où les habitants des 28 villages constituant la commune d’Olamze, dans le département de la Vallée du Ntem, région du Sud avaient pour seules sources d’information radiophonique les radios des pays voisins est révolue depuis le 9 mars 2020. En procédant à l’inauguration solennelle de la radio Nku Nnam FM d’Olamze, qui signifie le tam-tam du village, à 135km d’Ebolowa, l’Ambassadeur de France au Cameroun, Son excellence Christophe Guilhou, officialise la mise en service des 12 radios créées et des 08 autres réhabilitées par le PNDP.

Dans son discours de circonstance, M. Guilhou, qui était accompagné de Benoit Lebeurre, le Directeur de l’Agence française de développement, a précisé que l’investissement consenti par le C2D est « destiné à l’amélioration de l’offre d’information et de communication, ainsi que de la gestion et la gouvernance locale dans 20 communes camerounaises. Au-delà, dans une zone où l’agriculture occupe une part conséquente de l’activité économique et ou les enjeux de santé et d’éducation restent essentiels, la promotion et le partage de l’information apparaissent centrales ». Pour le Coordonnateur national du PNDP, Marie Madeleine Nga, « ces radios ont été créées sur la base d’une compétition entre communes. Les huit radios réhabilitées l’ont été sur la base d’une sélection après une étude diagnostic ».

Pour rappel, l’infrastructure nouvellement inaugurée fait partie du Projet Radios communautaires porté par le PNDP sur financement C2D pour un coût global de près de F CFA 900 millions

C’est le contenu d’une résolution prise par les Co-Présidents du Comité d’Orientation et de Suivi (COS) du C2D le 7 avril 2020. La dotation de 11 millions d’Euros, soit 7,2 milliards de F CFA servira à appuyer la riposte du Gouvernement du Cameroun contre la pandémie du Corona Virus. Cet argent permettra ainsi de couvrir certaines dépenses du plan de riposte, notamment la recherche active des cas, le dépistage et la prise en charge des cas positifs.

Cette contribution du C2D entre en droite ligne de l’appel à plus de solidarité du Chef de l’Etat camerounais, son Excellence M. Paul Biya, et permettra de contribuer au renforcement de la réponse du système de santé camerounais. Par ce geste la France, à travers le C2D, réaffirme une fois de plus sa solidarité et sa présence permanente auprès du Cameroun, notamment lors des moments difficiles.

 

Le 11 mars dernier, l'ambassadeur de France au Cameroun, S.E Christophe Guilhou et le Ministre camerounais de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire, M. Alamine Ousmane Mey ont, en présence du Ministre des Finances Louis Paul Motaze, paraphé les documents de convention du second triennat de l’Appui Budgétaire Sectoriel du C2D 2020-2022.

Cet Appui Budgétaire signé entre la France et le Cameroun dans le cadre du 3eme et dernier C2D est d’une valeur globale de plus de 68 milliards de FCFA. Ces fonds viendront en continuation du travail de réduction des inégalités entre les populations et territoires en matière d’accès aux services de base commencé par le premier ABS de 2017.

Les invités à la cérémonie de signature de la Convention ont par ailleurs vécu un type d'échange particulier de parapheurs entre l'Ambassadeur de France et le ministre de l'Économie et de la Planification, Coronavirus oblige.

C’est l’une des résolutions prises lors de la 13ème session du Comité d’Orientation et de Suivi du Contrat de Désendettement et de Développement (COS-C2D) tenue le 19 décembre 2019 à Yaoundé.

Réunis dans la salle des actes du Ministère des Finances, lesMembres du COS-C2D,instance supérieure du C2D, coprésidé par les Ministres camerounais des Finances, de l’Économie et de la Planification et l’Ambassadeur de France au Cameroun, ont décidé de la contribution du Programme au projet de reconstruction des régions vulnérables et fragiles engagé par le Gouvernement camerounais. Ainsi, une partie des fonds de la réserve du 3ème et dernier C2D y sera affectée afin d'améliorer les infrastructures et la qualité de la vie des populations de ces régions. Cette décision,prise de commun accord entre le Cameroun et la France, exprime une fois de plus la flexibilité du C2D qui s’adapte aux contingences et situations nouvelles en s’intégrant parfaitement dans les priorités du Cameroun.

Au cours de cette session, les membres du COS-C2D ont également passé en revue l’exécution du C2D au cours de l’année 2019. Occasion pour eux de féliciter la mise en œuvre globalement satisfaisante des programmes en cours d’exécution dont les réalisations sont au bénéfice des populations. Les résultats atteints traduisent l’engagement du Cameroun et de la France de faire de ce partenariat un catalyseur du développement, un instrument puissant de lutte contre la pauvreté et un grand contributeur à la croissance inclusive.Afin de poursuivre dans cette voie, le comité a engagé les acteurs et parties prenantes à redoubler d’efforts pour garantir la consolidation et la pérennisation des acquis engrangés.

Au terme des travaux, outre le soutien aux régions vulnérables et fragiles, d’autres résolutions également ont été prises, notamment l’appui au processus de décentralisation ou encore la promotion de l’innovation et du digital.

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